Nos propositions pour l'accessibilité universelle

Contexte : « La conception universelle (Universal Design, Eng) cherche à encourager des produits attrayants, commercialisables et plus utilisables par tous. C’est une conception pour l’environnement bâti et des produits de consommation pour une définition très large de l’usage. » Ron Mace, architecte (1941-1998), créateur du terme “Conception universelle” Axée sur les personnes et leurs besoins individuels, indépendamment de leur âge, de leur taille ou de leur poids, cette stratégie de Conception universelle ne s’est jamais développée en France. Son importance a été évaluée et appréciée plus fortement dans d’autres pays d’Europe, mais plus particulièrement dans les pays asiatiques comme le Japon ou la Corée. On compte aujourd’hui plusieurs milliers d’entreprises qui conçoivent leurs produits selon les 7 principes d’Universel design (ÉQUITÉ - SOUPLESSE - SIMPLICITÉ - INTUITVITÉ – SÉCURITÉ - CONFORT - ACCESSIBILITÉ). Parmi ces sociétés, on peut citer Apple, Ikea, Panasonic, Toyota, Sony… La Norvège est le leader incontesté du mouvement de conception universelle. Dans ce pays, le consensus est que les principes d’une société de Conception Universelle doivent être mis en œuvre pour tous les citoyens dans tous les domaines de la vie politique, sociale et économique d’ici 2025. La Résolution ResAP (2001), adoptée par le Parlement européen, a introduit des principes de conception universelle, dans les programmes de toutes les professions travaillant sur l’environnement bâti. La France a complètement négligé, jusqu’à aujourd’hui, l’introduction de la Conception Universelle dans l’enseignement et dans l’industrie. Elle accuse donc 20 ans de retard !

Pour un plan Marshall de la mise en accessibilité :

  • en révisant les normes tout en s’inspirant des pays scandinaves et des pratiques britanniques ;
  • en incluant une formation des architectes sur la Conception universelle des bâtiments, espaces intérieurs et extérieurs ;
  • en instaurant le principe d’accessibilité universelle dans la Constitution, à défaut dans le bloc de constitutionnalité.

Nos propositions pour le Logement

Contexte : L’accès à la propriété est difficile pour les malades chroniques et les personnes handicapées en raison des surcoûts d’assurance des crédits. L’accessibilité au logement d’une personne handicapée devient encore plus problématique lorsqu’elle atteint l’âge de la retraite. La diminution de ses revenus la met dans une situation qui l’oblige à quitter son logement, car elle n’a plus les moyens de s’acquitter de son loyer et l’accessibilité à un autre logement dans les villes chères lui est impossible compte tenu de son âge et du montant du loyer (la retraite devant représenter au moins 3 fois le montant du loyer).

Rétablir le cumul intégral du Plan Épargne Logement (PEL) avec l’AAH, en supprimant la part d’imposition sur le revenu du prélèvement forfaitaire unique (PFU) .

Ces plans permettent la constitution d'un capital et l'acquisition de droit à prêt avec un taux de crédit capé pendant la phase d'épargne . Ils sont donc particulièrement adaptés aux personnes handicapés .
Problème : l'instauration du prélèvement forfaitaire unique à rendu ces plants assujettis à l'impôt sur le revenu ce qui de facto fait rentrer les intérêt de l'épargne dans le calcul de l'allocation adultes handicapées

Supprimer les surprimes d’assurance des personnes handicapées ou malades chroniques pour l’acquisition de la résidence principale.

Ceci pourrait être mis en œuvre grâce à la création d’un Fonds de garantie solidaire sous régime de sociétés de caution mutuelle.

Développer l’offre de logements disponibles en location-vente en faveur des personnes handicapées ;

Acter le handicap comme critère de priorité absolue dans l’accès au parc de logement social, afin d’organiser une politique du “logement d’abord” limitant les risques d’exclusion sociale .

Abroger les dispositions de la loi relative à l’Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique (ELAN) de 2018, qui font régresser l’accessibilité des logements.

Faciliter l’accès au marché locatif en élargissant la garantie Visale à l’ensemble des personnes handicapées à 80 % et plus, disposant ou non d’un emploi, sans limites d’âge.

Inciter les propriétaires à baisser le loyer d’une personne handicapée arrivant à l’âge de la retraite, alors qu’elle bénéficie depuis de nombreuses années de son logement.

en leur attribuant un avantage fiscal, ou en leur versant une allocation financière mensuelle équivalente au manque à gagner à hauteur de la diminution du loyer.

Nos propositions pour faciliter la Mobilité

Contexte : Nous sommes concient du cout de mise en accessibilité de nos infrastructures d'une part et de l'impératif écologie de réduction de nos emmisions carbonnées.

Rénover l’offre de service de transport à la demande Pour Aider à la Mobilité (PAM) et étendre sa disponibilité à l’ensemble des régions françaises

Seuls 3% des stations de métro sont accessibles en île de France. il est impératif de fournir un service de transport de qualité à la demande , accessible notamment aux usagers de fauteuils roulants tout en ayant un coût modérés pour l'usager

Accélérer le déploiement du RER V dédié aux cyclistes, afin de disposer d’un réseau de mobilité inclusif pour les fauteuils roulants.

Cela permettrai aux usagers de fauteuils roulant (manuel ou électriques) et de handbike électrique de disposer d'un réseau de transport de proximité accessible et sûr

Maintenir au moins 3 voies de circulation devant les hôpitaux pour ne pas entraver la circulation des transports d’urgence.

En effet, les blessés, patients et handicapés ne viennent ni à trottinette ni à vélo.

Revoir la tarification des transports pour les personnes handicapées et assurer leur gratuité pour les accompagnants ;

Cela permettrai aux usagers de fauteuils roulant (manuel ou électriques) et de handbike électrique de disposer d'un réseau de transport de proximité accessible et sûr

Réguler l’usage des trottinettes en libre-service, qui constituent un véritable danger pour les personnes non-voyantes ou malvoyantes.

Ces nouveaux moyens de circulations devraient être interdits à la circulation sur les trottoirs et les voies piétonnes, et être munis d’un bruit de moteur artificiel, afin de les entendre lorsqu’ils s’approchent.

Développer la voiture autonome propre (hydrogène ou électrique), afin de faciliter le déplacement des personnes âgées ou handicapées.

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